La
thalassothérapie utilise les divers éléments marins
(eau de mer, algues, sable, climat) dans un but thérapeutique.
La
thalassothérapie est donc, au même titre que la cure
thermale, une technique médicale. Le terme de thérapeutique
doit être pris dans son sens le plus large. On peut
profiter de telles cures pour traiter des malades atteints
d'affections précises (appareil locomoteur). Mais on
peut aussi y avoir recours dans le simple but de prévenir
l'évolution ou l'apparition de certains troubles chez
des sujets "à risque". Dans un site marin privilégié,
la thalassothérapie est l'utilisation combinée, sous
surveillance médicale et dans un but préventif ou curatif,
des bienfaits du milieu marin qui comprend : le climat
marin, l'eau de mer, les boues marines, les algues,
les sables et autres substances extraites de la mer.
Les
premières traces de thalassothérapie "empirique" remontent
à l'antiquité et c'est il y a un siècle, cette année,
que le docteur Louis Bagot a créé en France le premier
véritable institut (Roscoff) pour le traitement des
douleurs articulaires et rhumatismales.
L'intérêt
du milieu marin est reconnu, et la thalassothérapie
consiste à en utiliser les possibilités.
Comme
la cure thermale ne se réduit pas à l'emploi de l'eau
minérale, la thalassothérapie ne peut être ramenée à
la seule eau de mer. On peut rassembler ces facteurs
en quatre catégories: l'eau de mer, ses dérivés, le
climat marin et les techniques associées
L'air
marin est très pur et riche en ozone. ll véhicule les
substances chimiques contenues dans l'eau de mer sous
forme d'aérosols provenant de l'éclatement des bulles
d'air formées au niveau de l'extrême surface de la mer,
en particulier des ions négatifs dont l'effet est tonifiant.
Les ions pénètrent directement dans le parenchyme pulmonaire
sans être arrêtés par les cils vibratoires.
Dans
l'air marin on en trouve jusqu'à 2000 par cm2 alors
qu'en ville il y en a à peine 50. La quantité de poussière
en suspension est de 7 à 70 fois moins importante qu'en
ville, la teneur en anhydride sulfureux de 10 à 50 fois
moindre et d'oxyde de carbone de 5 à 200 fois moindre.
Cet air apporte une excitation cutanée, d'abord de vaso-construction
de la peau et ensuite une vaso-dilatation compensatrice,
c'est un léger stress qui par ses réactions successives
et progressives habitue l'organisme à réagir contre
des stress plus violents
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