Le puit de la Mère Agnès

Langeac - France

Parmi les célébrités de la cité langeadoise, outre le Chapitre Collégial de Saint-Gal, disparu à la Révolution, il faut citer la vénérable Mère Agnès de Jésus, comme " une des figures les plus intéressantes de la première moitié du XVIIe siècle ". Prieure des Religieuses Dominicaines de Sainte-Catherine, à Langeac, sa vie est suffisamment connue et a fait l'objet de publications si nombreuses qu'il est inutile d'en parler plus longuement. Nous relaterons seulement ici une particularité intéressante. Peu après son entrée au monastère de Langeac, Agnès fut chargée du soin de la cuisine, or, l'eau était loin de sa portée : pour aller la chercher, elle devait accomplir de longs et pénibles trajets, et la crainte de se rendre à charge à sa communauté l'empêchait de demander une aide. Elle confia sa peine à Dieu qui, exauçant aussitôt sa prière, fit jaillir, dans la cuisine même, une source d'eau très limpide et très abondante. Cette source fut plus tard recouverte d'une maçonnerie, et les malades qui venaient boire de son eau en se recommandant aux mérites de soeur Agnès, en éprouvaient du soulagement. Ce puits, est toujours en grand honneur dans le pays. Dans ces dernières années, des malades de diverses contrées ont obtenu des guérisons merveilleuses en invoquant notre vénérable mère (Agnès) et faisant usage de l'eau de ce puit. Une fille de Venteuges (Hte Loire), aveugle depuis sept ans, recouvra la vue après en avoir bu. Les attestations authentiques de ce fait, sous la date de 1854, sont entre les mains des Religieuses de Sainte Catherine. Le puits en question se trouve maintenant à l'hospice de Langeac, établissement qui a remplacé celui des religieuses de la Mère Agnès, installées depuis prés du pont suspendu sur l'Allier. Une autre fontaine sainte, appelée trou de la mère Agnès, se trouve sur la butte Saint-Roch, qui domine la ville à l'aspect sud. A l'occasion de la peste de 1630, Soeur Agnès conseilla aux habillants de Langeac de construire sur ce monticule une chapelle sous le vocable de Saint Roch patron des pestiférés. Comme l'eau de l'Allier était amenée difficilement sur 1e sommet de la butte, les maçons s'en plaignirent à Agnès: celle-ci les engagea à creuser un trou à un endroit précis de la colline, les assurant qu'ils y trouveraient de l'eau ; la prédiction s'accomplit, en effet, et la chapelle put être rapidement édifiée. La source existe toujours, bien qu'elle soit peu abondante. II y a quelques années, plusieurs infirmes y trouvaient un remède salutaire à leurs maux.

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